Demander aux français de travailler plus …

Demander aux Français de travailler plus, c’est revenir à une période ancestrale, c’est anéantir l’avenir de nos enfants par l’incompétence d’un monde scientifique qui a échoué, c’est demandé à un cheval qui n’en peut plus de se mettre au galop ou de franchir l’obstacle, c’est punir les Français pour une faute qu’ils n’ont pas commise, c’est signé un armistice sans avoir combattu, c’est réduire notre liberté, c’est se mettre à un niveau social à l’égal des Chinois.

Rétrograder le social et la durée du travail, c’est aujourd’hui courir à l’émeute, c’est courir après son ombre. Demander aux Français de travailler plus, par de belles paroles, c’est, une fois de plus, démontrer son incompétence à résoudre une crise. C’est demander, telle l’Eglise autrefois, de souffrir pour gagner son paradis.

La souffrance n’est pas une nécessité et le bon sens doit triompher. Il faut décharger le travail et imposer davantage le résultat. Décharger le travail, c’est redonner confiance à tous par un travail pour tous, par un social payé par tous et non par le tiers qui travaille pour les deux-tiers qui ne travaillent pas.

En fait, on en revient toujours à la même chose, c’est le chien qui se mord la queue. On gagnera cette guerre en allant de l’avant, en augmentant le pouvoir d’achat de façon mécanique. En fait, transférer les charges qui pèsent sur le travail vers le budget de l’Etat, c’est la solution pour faire payer le social par tous.

Demander aux Français de travailler plus, ne permettra que d’accroître la spéculation. Les Français sont attachés au bon sens et à l’évidence et non aux artifices qui ne conduisent à rien.

On voudrait mener les Français au combat sans leur donner le moindre armement. Et ces armes-là devront être les plus tranchantes possibles afin de couper les habitudes, de couper la spéculation, de couper les monopoles. En fait, il faut simplement davantage d’intelligence.

Le monde scientifique a failli et il continuera à faillir si l’on n’accepte pas la simplicité, si l’on n’accepte pas de redonner aux Français la possibilité de vivre en pleine forme.

Les scientifiques ont préféré chercher des médicaments plutôt que d’utiliser les antidotes de la nature. Il est vrai que les médicaments rapportent plus que les antidotes naturels.

A qui profitera de travailler plus ? Aux français ?, sûrement pas. A payer la dette ?, peut-être, mais c’est moins sûr car quand on a pris l’habitude de faire des dettes, on ne cherche pas à les rembourser.

Alors, travailler plus, pour moi c’est travailler moins d’heures mais avec davantage de capacité et de productivité en étant tout le temps en pleine forme.

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