Serait-ce un ballon d’essai de la Chine comme l’Allemagne, en d’autres temps, avait envahi en 1938 l’Autriche ? Un ballon d’essai pour voir la réaction des pays occidentaux.
Un ballon d’essai de la Chine sans riposte, à ce jour, de la part des Occidentaux. Il faut se rappeler qu’à l’époque, en 1938, il n’y avait eu aucune riposte de la part des Occidentaux quand l’Allemagne a envahi l’Autriche.
Il faut reconnaître que c’est bien joué de la part de la Chine. Les Chinois pensent qu’il n’y aura aucune conséquence à ce ballon d’essai, un événement dont ils sont ressortis renforcés économiquement.
De plus, il ne faut pas oublier l’esprit conquérant de la Chine. On voit les conséquences aujourd’hui sur Hong Kong, demain sur Taiwan et après-demain sur Singapour, et la porte sera ouverte sur l’Occident.
Ou bien nous serons naïfs et avalés, ou bien nous réagissons immédiatement en imposant à toutes les entreprises françaises existant sur le sol chinois de quitter ce pays en catastrophe et de rentrer en France si elles le souhaitent. D’autre part, mettons-nous bien dans la tête que si ce n’est pas aujourd’hui, demain il sera trop tard.
Le monde entier s’est effrayé des conséquences d’un micro virus ; on s’est aperçu rapidement de notre dépendance vis-à-vis de la Chine. Il est donc absolument nécessaire d’acheter en Chine ce qui nous est indispensable et de refabriquer en France tout ce qui, par facilité, est actuellement fabriqué en Chine.
Nous savons d’ailleurs fort bien que nos importations vis-à-vis de la Chine sont spécialement déficitaires par rapport à nos exportations. Nous pourrons aussi continuer à vendre à la Chine ce qu’elle n’a pas en produits ou en technologie.
Tout ce qui se fait en Chine aujourd’hui et que nous achetons, peut être construit ou fabriqué en France, ce qui n’est pas le cas à l’inverse. Les produits électroniques, tablettes, postes de télévision, etc., peuvent très bien être fabriqués en Europe. On affaiblira la volonté de la Chine, qui est la suprématie sur le monde, faute de moyens, faute de ressources.
Le dispositif que je propose donc entraînera l’obligation pour tous les pays européens et spécialement pour la France, de produire à des coûts pratiquement identiques à ceux de la Chine.
En parallèle, il nous faut changer notre politique médicale ou sanitaire. L’objectif doit être de trouver les causes et d’éradiquer les causes afin de réduire le budget de la Sécurité Sociale. Ce dernier peut être réduit de 50 % sans problème. Financer l’hôpital, c’est très bien et nécessaire ; éviter les maladies, c’est encore beaucoup mieux.
Il ne faut pas recommencer ce qui s’est passé en 1938 où tous les pays européens se sont réunis en ayant pour objectif d’éviter la guerre, notre naïveté face aux promesses alors données par l’Allemagne, nous a conduits à la deuxième guerre mondiale.
Il en sera de même en Chine, pays totalitaire et bien fermé, sauf pour faire de l’argent. Dans un livre écrit par Alain Peyrefitte, il était dit « quand la Chine s’éveillera, nous serons en danger ». Il est urgent, si l’on veut rester libres, d’accepter le prix de cette liberté et cela commence par des moyens économiques compétitifs.
Il nous faudra donc revoir notre système social et redonner au travail la liberté qui lui est due. Il faut imposer un plan d’urgence pour le rapatriement des enfants prodigues car ils ne sont partis que par intérêt.
De toute manière la Chine n’a pas la même façon de considérer l’homme comme le font les pays occidentaux. Les droits de l’homme sont bafoués et la dictature impose le silence. Et celui qui ne veut pas l’accepter, tel que Hong Kong ou Taïwan, laissera des centaines de milliers de morts sur le terrain.
Rappelons-nous, tout de même, que la Chine c’est 1 milliard 500 millions d’habitants et que perdre 30, 40 ou 50 millions de Chinois, ne lui fait pas peur. Il n’en n’est pas de même dans les pays occidentaux.
Espérons que cela n’arrivera jamais.