Nous sommes, vous êtes, des assassins et des lâches

Responsables politiques, économiques, médicaux, vous êtes des lâches. Vous avez peur de faire face à plus puissants que vous. Et pourtant, votre vie, notre vie, en dépendent.

Je sais ce que cela peut coûter de combattre plus fort que soi. Je l’ai prouvé dans mes combats contre les monopoles. Mais là, ce n’est plus un monopole : c’est la puissance de la nature qu’il faut combattre en se protégeant.

Je peux comprendre qu’il soit difficile et presque insensé de vouloir combattre l’invisible mais ce que produit cet invisible, votre vie en dépend.

Alors, êtes-vous des lâches de combattre l’invisible ? Peut-être pas, car dans le subconscient de tout un chacun, il y a toujours une petite lumière qui vous dit « et si on essayait ».

Nombreux seront ceux qui vous diront « c’est impossible », peut-être parce que c’est trop simple ou peut-être aussi puisque c’est un fond de commerce, c’est votre fond de commerce qui sera mis en cause.

Est-ce que l’argent va priver de vie 720 Français par jour ? L’argent ne fait que détruire, il ne construit rien d’autant plus que dans le cas présent il n’y a pas de problème d’argent. Au contraire, on vous apporte un chèque de plusieurs centaines de milliards, chaque année.

Ou bien encore, tout simplement parce que cette découverte ne vient pas d’un milieu médical. Mais les grandes découvertes de ce monde ne viennent jamais de gens qui sont super instruits mais plus souvent de gens qui sont dotés d’une certaine vision du monde, tout simplement d’un constat.

Nous sommes des lâches. Il suffit de voir ce qui se passe en Australie. Parler du réchauffement climatique c’est bien, mais agir, c’est autre chose. On agira peut-être quand les feux seront éteints. N’est-ce pas un peu tard ?

Quand on parle du réchauffement climatique : nous savons ce qu’il faut faire mais, comme toujours, on interviendra à la dernière minute et les conséquences seront immenses.

Au lieu d’aller trop souvent chercher dans la chimie ou dans la physique, regardons seulement le naturel qui conduira d’ailleurs à la physique mais à une physique naturelle.

Ce qui se passe au Sahara était à prévoir en le laissant progresser de 18 m2 à la seconde ; mais on n’a rien fait et l’on ne fait encore rien si ce n’est des parlottes de couloirs ou de salons.

On commencera peut-être à réagir quand les flammes seront à votre porte. Ce sera peut-être la disparition des êtres humains et des animaux. Il y a déjà eu dans l’histoire des ères glaciaires ou autres, des phénomènes de ce genre.

Ne trichons pas avec la vie. Le social c’est très bien et c’est nécessaire. Mais si un jour on n’a plus les moyens, que se passera-t-il ?

Et là-encore, au Sahara, nous savons ce qu’il faut faire, c’est-à-dire remettre en culture et en forêts environ 10 %  de sa surface. Ce sera la seule solution pour nous mais aussi pour les Africains qui se verront dotés de moyens pour produire.

Arrêtons de parler d’argent. L’argent ce n’est toujours que du papier. L’outil productif, c’est de l’or. La vie, c’est de l’or, un or en barres qui permettra de payer les dettes.

Bien sûr, les technologies évoluent à une vitesse pharamineuse. C’est vrai, mais s’il n’y a plus l’homme, à quoi serviront les nouvelles technologies ?Riches ou pauvres, on subira le même sort car c’est le monde entier qui s’enflammera.

Alors, que les plus riches sacrifient une partie de leur trésor pour arrêter les flammes ne me paraît pas insensé. Malheureusement, c’est du chacun pour soi. Chaque pays ne voit que son intérêt, chaque personne ne voit que son intérêt. Mais ne se rendent-ils pas compte que leur intérêt pourrait disparaître, cette fois par des forces encore plus vives, plus fortes, que l’on ne pourra arrêter.

Remettre à demain l’essentiel, c’est déjà en finir avec la vie.

Ne soyons pas pessimistes. Essayons courageusement de poursuivre nos combats dans l’intérêt général et tout le monde y trouvera son compte.

Etre des assassins et des lâches, est-ce une gloire ou une déchéance ?

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