Non, le pire n’est pas devant nous

Le pire est déjà là depuis des années. En économie, le pire, c’est la dette, c’est la valeur de la monnaie.

Les monnaies sont volatiles mais sont sans valeur quand vient la dette.

La Fontaine disait « quand la bise fut venue, la cigale s’en trouva fort dépourvue ».

Est-ce que notre économie va rentrer dans l’hiver ? Je ne pense pas. Je reste convaincu que l’on reprendra la voie du bon sens.

Il y aura des mesures difficiles à prendre sur la voie de l’industrie, sur la voie des ressources minières mais aussi sur la voie de la recherche médicale pour laquelle on a pris la voie de la chimie, mais ce n’est pas la solution.

En économie, on a choisi la voie de la facilité sans combattre, sans chercher d’autres solutions ; elles seront plus contraignantes. L’Etat n’a pas fait son travail, les seuls qui avaient compris, c’étaient le Général de Gaulle et Michel Rocard qui avait pris le chemin du transfert des charges sociales par la CSG et par le bon sens.

L’occasion nous est donnée de battre le fer. Notre économie est en surchauffe. Il faut la battre pour la forger, pour en faire un nouvel outil avec le travail, avec la barre de fer, pour un nouveau monde.

Oui, il va falloir forger une nouvelle industrie, une nouvelle économie, un nouveau monde qui prépareront la sortie du marasme dans lequel nous sommes sur le plan de la production. Sans cela, la cigale aux ailes d’argent s’en trouvera dépourvue.

L’argent n’est qu’un outil, le travail sera la solution mais un travail de masse, un travail libéré comme on a libéré paris en 1945. La guerre économique ne peut avoir lieu qu’à armes égales. On ne la gagnera pas avec une monnaie de singe.

Aujourd’hui, les États tentent de réguler la Bourse, tentent de renflouer la Banque mais ce n’est que la solution de la cigale : ils vont tous déchanter.

Il est vrai qu’il est difficile de remettre tout le monde au travail, c’est ce qu’avait réussi à faire le général de Gaulle en 1946.

A vous, Monsieur Macron d’en faire autant ou de nous laisser mourir. On ne veut pas mourir dans la misère, une misère si bien représentée Victor Hugo.

Les grands économistes se sont souvent trompés mais ont souvent conservé  leur seul profit et non celui du peuple. Je dirai même que c’était prémédité.

Le peuple de France veut un monde nouveau et ce sera à la force des bras et des génies.

Faut-il encore prendre le bon sens. Et oui, c’est ainsi que le laboureur et ses enfants ont trouvé le trésor : celui du travail mais un travail bien utilisé, bien organisé, bien payé.

Non, le pire n‘est pas devant nous, le pire, c’est la dette qu’on a laissée à nos enfants. On leur a donné la solution de la facilité sans leur expliquer les conséquences.

Monsieur le Président, c’est maintenant ou jamais le temps de réformer le financement de la Sécurité Sociale, d’aller au combat pour les grandes maladies. Ce sera une tâche effrayante mais le social sera préservé.

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