Lutter contre les privilèges de la République

Il y a eu 1789 qui a mis fin à la monarchie et aux privilèges. Aujourd’hui, il y a la République avec ses privilèges multipliés par dix. Autrement dit : on supprime le roi et on multiplie les privilèges de la République pour les hauts dignitaires de nos institutions.

Tous les privilèges ne sont pas des privilèges de la République

Ces privilèges de la République existent au plus haut niveau de l’Etat jusque dans certaines professions et beaucoup dans le monde des fonctionnaires ou de sociétés privilégiées.

Les cheminots ont, de fait, des privilèges, mais ce sont des privilèges obtenus de hautes luttes sociales qui ne sont qu’un grain de sable dans notre système économique. D’ailleurs, nous pouvons rapidement relancer la SNCF. Je ne vois pas comment on peut demander à certains, aux plus petits bien sûr, de supprimer leurs privilèges quand le législateur est lui-même un privilégié du premier jour où il devient député ou sénateur et ce, jusqu’à sa mort.

Liberté, égalité, fraternité, voilà trois mots qui sont bafoués à tous les instants et à tous les niveaux de la hiérarchie.

Ces privilèges coûtent plus de 10 milliards chaque année directement ou indirectement ; est-ce bien raisonnable ?

N’y a-t-il pas d’autres solutions pour honorer et gratifier ceux qui servent l’Etat mais aussi tous ceux qui travaillent dans l’économie française ? et ce, au sens réel du terme.

En fait, c’est la République avec tous les avantages de la monarchie. Dans tout ce gâchis, le travail est bien malmené.

Le privilège ne peut et ne doit pas être constitué en une institution bien organisée et bien protégée. Car, à ces privilèges de la République vienne aujourd’hui s’ajouter une retraite conséquente. Autrement dit, on a doublé encore le montant des privilèges : il y aura les privilèges monarchiques plus les privilèges de la République.

Le travail, lui, n’a pas et ne doit pas avoir de privilèges. C’est ainsi que l’on fait fonctionner la dette d’une manière imperturbable.

Monsieur le Président ce n’est pas un quinquennat qui suffira pour rétablir cette égalité. Mais c’est un symbole digne d’être protégé.

Si vous êtes en accord avec ce projet de transfert des cotisations sociales, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat et le maintien des services publics du transport.

privilèges de la République

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