L’universalité

L’universalité est-elle constitutionnelle dans notre démocratie ?

Rendre universel un système qui échappe à une bonne gestion et au mérite de chacun, n’est pas nécessairement juste.

Si chaque euro gagné est pris en compte dans la retraite, le système ne tient pas compte de la réalité d’une fin de carrière et du pouvoir d’achat qu’elle a généré. Autrement dit, si l’un d’entre nous gagne 5 000 € par mois en fin de carrière, il se retrouvera avec une retraite à 3 500 €. Est-ce logique, est-ce juste ? Est-ce ce que l’on espère quand on va prendre sa retraite ? Je n’en suis pas si sûr. Est-ce que cette solution entraînera le salarié ou le cadre à franchir cette étape de départ à la retraite ?

Une retraite, c’est l’objectif de toute une carrière, surtout quand on voit le pourcentage en cotisation qui est versé tout au long de cette carrière, en fonction du salaire. Il faut se poser la question : quelle est la rentabilité de ces sommes depuis nos vingt ans jusqu’à 62 ou 64 ans ?

Vouloir reculer la date de son départ à la retraite sans compensation me paraît injuste.

Demain, l’espérance de vie sera de 95, voire 100, voire 110 ans et ce demain, c’est demain, en 2020 ou 2021. Et nous arriverons à la retraite en pleine forme, même pour les métiers pénibles.

Alors, que va-t-on faire ? Que va faire le gouvernement, qu’il accepte ou pas ma découverte ? Il sera bien obligé et contraint de la prendre en ligne de compte.

Bref, je pense que donner à chacun, en fonction de son travail, c’est très bien, pour une même capacité, que soit avec ou sans pénibilité. Que l’on augmente les retraites des agriculteurs, des infirmières, des enseignants, ou même des professions libérales, il y aura toujours distorsion entre un salarié de la Banque et un salarié d’un agriculteur.

Mais, revenons à la cause. L’argent déposé tout au long de sa carrière est-il bien géré ?Sait-on vraiment la réalité de cet argent ? A qui profite-t-il ? Alors, on me dira, il sert à payer les retraites des anciens. Mais c’est là qu’est la faute : les cotisations que nous payons sur les salaires devraient être capitalisées, rentabilisées. Il n’est pas normal qu’on utilise l’argent du travail pour payer des retraites qui n’ont rien à voir avec les salariés d’aujourd’hui.

Si on capitalisait l’argent que nous versons, ce qui a été versé il y a 20 ans, aurait doublé et l’on pourrait payer les retraites à leur juste valeur. C’est donc le système qu’il faut revoir.

Depuis des mois, j’insiste sur le fait que le social doit être payé par l’Etat et non pas avec les cotisations que nous versons.

Autrement dit, le système est faussé dès le départ.

C’est le problème des fonds de pension qui représentent de l’argent placé pour produire et donc rentabiliser.

En France, on dépense l’argent avant de l‘avoir reçu. C’est valable pour les retraites mais c’est aussi valable pour tout le système social.

La découverte que j’ai faite permettra de réduire de 50 % le coût du social. Pourra-t-on revoir les retraites à ce moment-là ?

Aujourd’hui, les infirmières sont payées avec un lance-pierre ; quand on connaît la capacité nécessaire pour être infirmière, les études qui sont nécessaires, on a simplement voulu remplacer les religieuses qui assuraient ce service dans les hôpitaux par des laïcs sans les payer à leur prix car les religieuses, elles, n’étaient pas payées.

Et il en est de même dans beaucoup de professions et l’on fait valoir la concurrence internationale pour réduire le coût du travail.

Ne croyez-vous pas que ce soit un marché de dupes ? D’incompétents qui ne veulent pas voir le problème en face et qui se contentent de renvoyer la patate chaude aux syndicats comme s’ils étaient en mesure de résoudre le problème.

Trouvez-vous normal qu’un professeur d’école soit moins payé qu’une secrétaire ? C’est lui qui forme les enfants qui vont produire demain. Là encore, le problème est faussé à la base.Il faudrait plutôt nous dire que l’école ne sert à rien.

Décidément, cette réforme n’est pas  juste et ne sera jamais juste tant qu’on paiera les retraités avec l’argent de leurs enfants.

Quant au système de l’échelle social, le système universel ne cherche surtout pas à gravir les échelons de la société et l’on peut comprendre aisément que le peuple se révolte parce que le système universel va encore creuser le fossé entre celui qui travaille comme salarié et celui qui a eu la chance de pouvoir arriver sur le marché du travail avec des diplômes… et pas nécessairement avec la capacité.

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