L’Ukraine a eu du mal à …

L’Ukraine a eu du mal à réveiller l’Europe. Il a fallu l’outrance d’un Trump pour créer l’affolement et d’envisager, en parallèle à l’OTAN, une autre organisation sans les Etats-Unis.

Impossible, me direz-vous. Non, tout est possible quand on le veut vraiment.

Ce réveil est brutal. Pour rattraper un retard de 50 ans d’endormissement, il va falloir, non pas un miracle, mais exploiter déjà ce dont on dispose en matériel, en possibilité de durée de vie, et en s’arrachant de l’incrédulité.

Il faut croire en nos capacités et à la vivacité d’une grande partie de notre jeunesse. On parle aujourd’hui de consacrer 10% de notre PIB à la défense. C’est une course contre la montre qu’il faut mener.

On va me dire que l’on n’a pas d’argent, mais probablement beaucoup trop que l’on veut protéger. L’approche d’une guerre chez nous va ouvrir les portefeuilles et les coffre-fort.

Une remise à niveau à hauteur de la nécessité d’aujourd’hui est de l’ordre de 50 000 milliards, pour cette guerre à nos frontières.

Pour chaque pays engagé, ce sera 100 000 € par habitant et c’est aujourd’hui le montant de notre dette pour chacun d’entre nous.

Il faudra combler ce déficit en 50 ans et fabriquer de la monnaie fictive : nous savons le faire. C’est le prix de notre indépendance et de notre liberté. C’est aussi la disponibilité de tous les Etats européens réunis.

Ce sera aussi le montant de la capacité à une productivité supplémentaire avec une durée de vie quasiment doublée sur 30 ans. L’heure est peut-être venue d’organiser nos constantes vitales, de les réguler et nous savons le faire à présent.

 

 

Kiev ne mourra pas

L’Europe a pris conscience du problème américain. Ce problème, de toute façon, ne surviendra pas avant 2025, car Trump ne sera pas président, tout du moins avant cette date. Et, pour cette année, l’Amérique votera les crédits.

La guerre n’attend pas et je lance un appel à tous les pays européens qui nous ont promis de défendre notre liberté et qui ont promis aussi de livrer des F16, des munitions, et du matériel de guerre, à l’Ukraine.

Cet appel s’adresse aussi au Japon, à l’Australie, à la Corée du Sud et évidemment à l’Angleterre.

Il faut veiller à ce que la souffrance des Ukrainiens ne devienne pas insupportable. La machine à produire est en route en Europe : donnons-leur nos stocks de réserve et on les reconstituera.

L’Ukraine sonne le glas. Il y a le feu en Ukraine.

Monsieur Macron, Monsieur Attal, ne laissez pas Poutine défiler sur les Champs-Elysées, le 14 juillet. Les pays libres et producteurs se doivent de vider leurs poches et leurs stocks actuels. Ils ne serviront plus à rien si Poutine écrase l’Ukraine.

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