En plus de ses propres soldats, l’Ukraine va avoir besoin de 500 000 soldats aguerris dans le mois qui vient et probablement 500 000 de plus en octobre.
Ces militaires viendront de tous les pays de l’OTAN, pour faire leur métier. Ce sera un apprentissage pour un futur qui ne se présente pas sous ses meilleurs atouts.
Il me paraît judicieux d’utiliser nos militaires de métier avant d’avoir besoin d’une mobilisation générale chez nous, que personne ne souhaite mais qui n’est pas illusoire en cas de défaite de l’Ukraine. Ceci est toutefois peu probable.
Il faut mettre à la disposition de l’Ukraine au moins 50% de notre potentiel en armes, en munitions et en hommes. Cela fera peut-être réfléchir un déséquilibré, actuellement maître de la Russie, mais pour peu de temps encore. Et nous l’espérons tous.
Les généraux Russes ne croient plus en la victoire. La France et son président pourrait bien leur montrer le chemin à suivre dans cette guerre, en dehors de tout palabre…
Il faut y mettre fin rapidement et cela impose que nous ne restions pas dans la demi-mesure.
Le terrain de jeu de l’OTAN
Elle en profite pour valider la puissance destructrice de ses nouvelles armes et d’écouler ses anciens stocks.
C’est un véritable ballet de missiles et de drones ainsi que de chars et de canons. C‘est là qu’on s’aperçoit que le tube du canon Caesar doit être changé très souvent.
Il n’en reste pas moins que, dans les tranchées, les soldats meurent fusil à l’épaule et grenade dans la main. C’est à celui qui percera la carcasse des chars avec des roquettes. C’est à celui qui projettera la mort le plus loin possible aux fins de détruire ponts, dépôts d’armes ou avions en vol, ou encore batteries aériennes. La dextérité des uns et des autres est capitale et, dans ce domaine, les Ukrainiens sont les rois.
Reste à savoir si l’on soufflera la fin de la partie ou du ballet, ou si l’on verra la fin de la tragédie et la fin de la Russie : la vedette…
