L’hôpital en manque de…

L’hôpital est en manque de moyens techniques, de locaux quelque peu modernes et bien adaptés. Il est en manque d’infirmiers et d’aides-soignants. En fait, il est en manque d’argent.

Ce n’est pas 3 ou 4 milliards qui résoudront les problèmes de l’hôpital car les besoins sont de l’ordre de 200 milliards sur cinq ans.

Même avec la découverte qui a été faite, il y aura encore beaucoup de maladies chroniques, d’accidents de la route ou domestiques, parfois d’accidents du travail ou de surcharge de la part de ceux qui travaillent.

Certes, il ne faut pas en faire des usines, mais l’hôpital est là pour protéger des maladies, bien souvent par des problèmes internes au corps humain, parce que l’on a oublié les éléments externes au corps humain telles que les variations de pressions atmosphériques.

L’hôpital d’aujourd’hui ne sera pas celui d’hier. Etre à attendre, parfois des heures, avant d’être pris en charge, est inacceptable. Le dévouement du personnel hospitalier est indiscutable mais il ne peut pas faire plus qu’il n’en peut.

Il n’est pas souhaitable non plus que l’hôpital soit un lieu où l’on risque d’attraper d’autres maladies, telles que les infections nosocomiales.

L’hôpital est en manque de médecins. Ce n’est pas de la faute du gouvernement actuel mais de l’inconstance ou de l’imprévoyance des gouvernements précédents.

L’hôpital ne doit pas être l’antichambre de la mort.

 Il y a un problème d’accueil mais il y a aussi un problème des horaires de visites des malades et des accidentés hormis, bien évidemment les horaires de soins. Il serait bon que l’hôpital de demain puisse recevoir les accidentés ou les malades dans des chambres individuelles. L’hôpital a toujours été un lieu de d’hospitalité et de convivialité ou les plus pauvres pouvaient se rendre ; il ne faut pas retirer cet acquis.

Il n’est pas indispensable que l’hôpital soit au centre de la ville mais il faut prévoir tous les moyens de communication pour la périphérie.

Pour y parvenir, ce n’est pas 3 ou 4 milliards, c’est 200 milliards sur 5 ans dont on a besoin. N’ayons pas peur des chiffres !

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