Les congés payés et les grandes vacances scolaires

Les congés payés et les grandes vacances scolaires sont-ils vraiment un bien pour  notre santé et pour notre économie ? Beaucoup de pays ont remis en cause ce principe-là.

Certes, ces vacances et ces congés payés ont été acquis à la suite de longues batailles syndicales. Ce sont des acquis et personne ne veut les remettre en cause. Ce n’est pas la teneur en soit des vacances mais c’est le calendrier de ces vacances qui paralyse la France pendant un à deux mois, chaque année.

Ne serait-il pas judicieux de répartir le même temps de vacances d’une autre manière ? Car un arrêt trop long est aussi préjudiciable à la santé de chacun qu’un travail sans congé.

Alors, est-ce possible ? Je sais que les acquis sociaux sont toujours à remettre en cause mais il ne s’agit pas de cela, il s’agit simplement d’une répartition différente au cours de l’année.

En revanche, je pense que notre pays n’a pas les moyens de se permettre un tel système actuellement. Alors il va falloir faire autrement. Je pense même qu’avec l’accroissement massif de la productivité, on pourra globalement avoir un peu de vacances en plus selon une nouvelle répartition.

Il en est de même pour le travail scolaire. Il faudra bien, tôt ou tard, le remettre en cause sans réduire les jours de vacances mais selon un autre calendrier : serait-ce la semaine des quatre jours ?

Il en est de même pour l’industrie. Il n’est pas pensable qu’un outil de travail ne fonctionne plus du tout pendant un mois, voire cinq semaines. Il faut que l’outil de travail puisse continuer à fonctionner en répartissant les congés, et ce, pour amortir plus facilement le matériel qui coûte de plus en plus cher et qui doit être renouvelé de plus en plus souvent compte tenu de l’évolution des techniques.

Puisqu’à présent, dans le prix d’un produit, le matériel rentre pour davantage que la main d’œuvre, il faut l’utiliser au maximum et le plus rapidement possible.

Je ne suis pas convaincu que de longues vacances soient le meilleur moyen de protéger le salarié ou l’étudiant. C’est peut-être une révolution sociale que je propose mais beaucoup de pays l’ont déjà adoptée. Il n’est pas pensable dans le monde économique d’aujourd’hui qu’un pays s’arrête un mois entier, voir cinq semaines, par an.

Il ne faut pas me prendre pour un antisocial. Tout au contraire. Pour moi, le bien-être et le bien vivre de l’homme est toujours au centre de tout que ce soit pour faire barrage aux maladies ou que ce soit sur un plan social pur.

Et dans tous les cas, il faut éviter que tous ces bouleversements le soient dans un intérêt financier et spéculatif, il faut qu’ils le soient dans le cadre d’une économie mieux organisée.

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