On a tué Kadhafi, non pas pour des raisons politiques ni humanitaires, mais simplement par intérêt. Ce qu’avait fait le Colonel Kadhafi, a fait peur à l’Occident financier.
Kadhafi avait eu le culot de faire traverser son pays par une rivière ou, plus exactement, des conduites d’eau, sur plus de 1 000 km. Il avait voulu faire de son pays, zone désertique, une zone de cultures. Il avait compris que par l’irrigation il allait aussi provoquer la pluie.
Alors, il est allé chercher de l’eau au Sud de la Lybie, dans des lacs souterrains de plus de 1 000 km sur 100 km, à la frontière tunisienne. Il avait déjà mis en cultures des milliers d’hectares. Il avait compris qu’il fallait se servir du soleil et non de le subir.
L’Occident a eu peur d’un développement de l’Afrique, a eu peur de productions qui seraient arrivées sur le marché européen. L’Occident a eu peur que l’Afrique ne s’industrialise, car, dans pratiquement tout le Sahara, il existe des nappes phréatiques souterraines. Et cette eau ne disparaîtrait jamais car elle servirait à arroser et s’infiltrerait de nouveau dans la terre.
Kadhafi avait voulu que dans toutes les villes du Sud du pays, les habitants puissent avoir de l’eau à boire, chez eux. D’ailleurs, l’eau distribuée aux particuliers était gratuite. En revanche, l’eau pour les cultures avait un prix, mais ridicule. Kadhafi avait du pétrole pour faire fonctionner les immenses stations de pompage qu’il avait mises en place.
Aujourd’hui, dans l’immensité du Sahara, nous pouvons aussi produire n’importe quelle énergie écologique. Donc, ce qui a été possible en Lybie, le sera aussi dans tous les autres pays en bordure du Sahara.
Ce que n’avait pas compris l’Occident, il le paye aujourd’hui très cher par le réchauffement climatique, provenant uniquement du Sahara.
Faire du Sahara un jardin est donc possible. Avoir d’immenses surfaces viticoles, horticoles, agricoles, forestières, est donc possible.
Ce qui nous arrive en France aujourd’hui, c’est de ne pas avoir prévu et de ne pas avoir fait le nécessaire pour se protéger d’un virus. Et demain, l’imprévision continuera si rien n’est fait pour faire reculer les déserts.
Mais, c’est trop demander à l’Occident ; l’Occident veut de l’argent rapidement, en se servant des salariés. C’est pourquoi, l’Occident a préféré tuer Kadhafi et bombarder avec des avions de l’OTAN toutes les stations de pompages au Sud de la Lybie : ce n’était pas du pétrole, mais de l’eau !
Bien sûr, Kadhafi avait bien des torts, mais quand on a de grandes idées, on a aussi des défauts. Kadhafi n’avait pas que des défauts, il avait même pris un accord avec la Tunisie pour l’alimenter en eau dans le Sud tunisien. Mais il fallait faire taire Kadhafi. Personne n’a vu plus long que le bout de son nez.
Alors, l’OTAN est-il encore une force pour protéger les habitants ? L’OTAN détruit mais ne construit rien, même pas la paix.
Ce que proposait, en fait, Kadhafi, c’était une géo-écologie au-delà de tous les intérêts particuliers.
Laisser la misère en Afrique, laisser l’Afrique dans la pauvreté…
La France et les pays occidentaux ont tué Kadhafi sans rétablir la paix dans ce pays… et l’on a perdu cinquante ans d’écologie et subi cinquante ans de réchauffement climatique inutile.