Le pouvoir d’achat ne supporte plus la hausse des prix, et spécialement les prix des services publics qui dépasseront les 6 à 7% en 2021. Ceci entraînera évidemment une baisse de ce pouvoir d’achat qui est aujourd’hui maintenu artificiellement à zéro.
On ne pourra pas accepter très longtemps une perte de 420 milliards, provoqués uniquement par la COVID et ce, uniquement pour les dépenses de l’État. On a oublié de dire que la perte, dans le privé, sera probablement bien plus importante.
Il va falloir des mois et des années pour combler la catastrophe d’aujourd’hui sauf si l’on décide de transférer les charges sociales sur le budget de l’État. Il n’y a pas un économiste qui dira le contraire.
Le moment est venu, plus que jamais, d’appliquer cette solution que l’on appellera comme on veut : TVA sociale ou réacteur social, pour faire redémarrer la France, même si l’on doit passer outre, les contingences de l’Europe.
TVA SOCIALE – RÉACTEUR SOCIAL
La TVA dite sociale ou réacteur social est, en fait, une mesure de justice sociale dans un contexte économique redevenu économiquement faible avec une production compétitive donnant enfin une ouverture vers les exportations.
La TVA sociale, c’est d’abord la fin du chômage mais elle ne constitue pas un impôt supplémentaire. Elle engendrera des recettes fiscales par une consommation plus active et surtout par un triplement de nos exportations et une réduction massive de nos importations, nos prix étant devenus compétitifs, à qualité égale.
Dire que l’Europe pourrait bloquer une telle initiative devient ridicule car elle l’adoptera toute entière et ne sera plus la proie de la Chine.
Aujourd’hui, les pays européens font du sauve-qui-peut et, d’un pays à l’autre ; le coût du travail varie de 1 à 3. La solution que je propose résoudra ce problème et ne réduira en aucune manière les avantages sociaux acquis.
L’Europe aura développé le système social conformément au Traité de Rome. C’est cet aspect-là qu’il ne faut pas négliger car ce n’est pas la France qui a signé le Traité de Rome : c’est l’Europe.
Le Traité de Rome est un idéal avant tout social puis commercial, rétablissant une concurrence loyale.
L’Europe doit se mettre au goût du jour face à la mondialisation. Si elle ne le fait pas, elle disparaîtra.