L’Ankou : de la légende à la réalité

L’Ankou et sa faux étaient dans la légende bretonne, mais il n’y a pas de légende sans un brin de réalité.

L’Ankou

L’Ankou et sa faux avaient déjà inquiété nos anciens qui s’étaient rendu compte d’un phénomène qui tuait ses habitants à petit feu. Oh ! Ils ne savaient pas d’où cela provenait, ils n’en connaissaient pas la cause mais ils l’imaginaient dans une légende.

Quand un homme se brûle, on parle de degré : premier, deuxième ou troisième degré. Il en est de même pour la pression atmosphérique qui valse d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, et nous transforme en véritable torche vivante dont elle active plus ou moins la force.

Toute notre vie, dès la naissance, nous sommes soumis à son activité à plus ou moins de degré jusqu’au moment où l’anticyclone arrive avec une force de 1040 à 1050 millibars et là, la torche vivante se carbonise.

Les dispositifs qui sont actuellement utilisés pour protéger notre vie n’ont rien à voir avec la puissance des anticyclones qui est mille fois supérieure à des bombes nucléaires plusieurs fois supérieures à celle d’Hiroshima.

Ces aigles qui nous survolent commencent par les proies les plus faciles, les plus faibles, mais n’épargnent personne par la fatigue croissante qu’ils provoquent.

Tout ceci est le résultat du bon sens et de la recherche de la cause qui entraîne la mort quand le grand brûlé dépasse le troisième degré.

La vie peut-elle combattre ces phénomènes naturels ? Certainement que oui ; nous en connaissons les moyens, faut-il encore les utiliser.

Le vieillissement n’aurait-il pas les pressions atmosphériques comme une de ses causes ? Une chose est certaine, c’est qu’en réduisant la fatigue, nous allons accroître la productivité de tout un chacun et cela, Monsieur Macron ne peut pas ne pas en tenir compte.

Oh ! Bien sûr, on dira que les personnes âgées, que ce soit maintenant ou après, ce sera la même chose. En est-on réduit à cela ? Je ne le pense pas. Ce qui impose d’empêcher l’aigle de sévir, dans les maisons de retraite, dans les hôpitaux, dans les maternités, c’est de mettre à la disposition des personnes des salles régulées en pression à 1013 millibars de la même manière que l’on chauffe les immeubles à une température régulée de 20°.

Mais, au risque de me répéter, se protéger du chaud et du froid est un problème de confort. Se protéger des pressions atmosphériques est un problème de vie et de survie.

A un moment où l’on parle de faire travailler tout le monde à 64 ans et probablement à 66 puis à 70 ans, il importe que ce soit en bonne santé et pour ce faire, il faut en prendre les moyens.

Pour en terminer, je dirai simplement que dans chaque légende, il y a un fond de vérité.

Et maintenant qu’on le sait, les responsables se doivent d’agir sinon ils deviendront coupables.

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