La construction des centrales au thorium et à sel fondu

Tous les essais sont déjà faits ; il y en a même en construction dans un pays européen.

Il importe à présent de fabriquer en série ces mini centrales et il en faut déjà 1 000 rien pour la France.

Il faudra à peine 6 à 12 mois pour construire ces centrales et, en parallèle, il faudra préparer les sites, d’à peine un hectare, et, si possible au centre des villes.

La mise en fonction et en raccordement pourra être effectuée dans moins de deux ans.

Ce seront des mini centrales de 100 mégawatts, c’est-à-dire 100 000 KW, c’est-à-dire l’alimentation d’une ville de 20 000 habitants.

L’objectif de construire en plein centre de ville, par exemple sous un parking ne coûtera pas plus de 15 à 20 millions d’euros.

Le personnel nécessaire à la maintenance  de cette centrale comprendra moins de 10 personnes.

Il en sera fini des lignes à haute tension et moyenne tension ainsi que de tous les transformateurs.

Ces centrales ne présenteront plus aucun risque nucléaire et produiront mille fois moins de déchets, par centrale, que les mastodontes de centrales à l’uranium, et déchets que nous savons désactiver en les brûlant à 2 700° et avec un rideau de rayons lasers.

Pour parvenir à ce résultat, il est souhaitable d’en finir aussi avec le monopole d’État de l’EDF. Il faut savoir qu’aujourd’hui, l’énergie produite par des éoliennes, de construction privée, est obligatoirement revendue à l’EDF, ainsi qu’autrefois, dans les pompes funèbres, où il fallait acheter le cercueil aux Pompes Funèbres Générales : il s’agissait d’un monopole. Les monopoles ont tout détruit dans notre pays ; il faut y mettre fin, y compris pour l’EDF.

La production est l’affaire des industriels, y compris pour l’énergie et que le social et le militaire est l’affaire de l’État.

Je sais qu’on me dira que casser les monopoles est ma marotte mais il va falloir comprendre, une fois pour toutes, que la production est l’affaire des industriels, y compris pour l’énergie et que le social et le militaire est l’affaire de l’État. Il faudra veiller à ce que la construction des mini centrales ne reconstituent pas un nouveau monopole.

Plus d’un millier de mini centrales de ce genre devront être construites pour alimenter la population et l’industrie, dans un rayon de 15 km. On aura alors mis fin à toutes les déperditions et on pourra diviser le prix du KW par 10.

Oui, il faudra peut-être placer plusieurs mini centrales dans les grandes villes. Et alors ? Où est le problème. Il y a beaucoup plus dangereux que ces mini centrales qui ne produisent aucune pollution.

En fait, il faut choisir entre la pollution et le nucléaire. Les voitures de demain fonctionneront à l’hydrogène (les moteurs à batterie électriques ne sont que provisoire), le chauffage des maisons fonctionnera à l’hydrogène, toute l’industrie fonctionnera à l’hydrogène. Mais pour produire de l’hydrogène, il faut de l’électricité… et de l’électricité à pas cher et sans danger.

La fabrication en série de ces mini centrales permettra d’exporter des milliers de mini centrales, y compris sur l’Afrique.

La fabrication en série de ces mini centrales permettra d’exporter des milliers de mini centrales, y compris sur l’Afrique. Et l‘on résoudra ainsi le problème énergétique de toute l’Afrique. Il en sera fini des coupures permanentes qui se produisent dans tous ses pays.

En conclusion, on aura redonné à la France un moyen de plus d’être compétitive car le KW pèse très lourd dans les coûts de fabrication ; quant à votre propre facture d’EDF, elle sera dès lors divisée par 10, accroissant ainsi votre pouvoir d‘achat.

Redonner à la France sa grandeur, c’est aussi faire le nécessaire pour qu’elle puisse reprendre la voie qui aurait dû être toujours la sienne : une France respectée et compétitive. La France a toujours été un exemple.

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