En Ukraine, la situation s’inverse

Après l’offensive, déclenchée dans les tous premiers jours de mai, avec les missiles et les chars sur terre, avec les exocets sur mer, le tout fourni par l’occident, la Russie essuie de lourds revers et la population russe s’inquiète car les morts se multiplient de ce côté.
Les missiles ukrainiens, appuyés par les services de renseignements ukrainiens et américains, ont de meilleures cibles. Le soldat ukrainien défend sa patrie et la liberté. Le soldat russe défend son salaire et se pose en occupant d’une patrie qui n’est pas la sienne.
Je pense objectivement que la Crimée reviendra dans l’Ukraine, quitte à faire un référendum après l’avoir conquise. Il ne faut pas que la mer Noire soit contrôlée par la Russie ; c’est la seule façade de l’Ukraine sur la mer qui lui donne la possibilité de commercer avec le monde entier.
Il n’est pas question d’humilier la Russie mais Monsieur Poutine sait que ses jours sont comptés, physiquement.
Il va falloir envisager très rapidement l’entrée de la Russie dans l’Europe et pas nécessairement dans l’OTAN, pour ne pas porter ombrage à la Chine.

Utiliser des rustines

Utiliser des rustines sur le boyau percé d’un vélo n’en fait pas un boyau neuf.
Il en est de même en économie : faire des chèques pour compenser l’inflation ne résoudra pas le problème de l’inflation. Les demi-mesures sont toujours le leitmotiv de nos gouvernements. Pour compenser une inflation, la seule solution logique est de créer la déflation par une baisse massive des prix rendue possible par le transfert du financement des charges sociales, sur le budget de l’Etat.
Les rustines, les chèques, ne satisferont personne si ce n’est qu’en pis-aller qui  ne contentera même pas ceux qui recevront cette compensation. ; le peuple est plus intelligent que nos dirigeants.
A-t-on seulement aujourd’hui le choix ? Avoir un social en pointe, c’est très bien, mais ne plus avoir de société économique, c’est grave. Nous ne sommes plus compétitifs à l’exportation. Les prix flambent. Il n’est pas possible d’assurer le financement du social sur les  salaires du travail pour la bonne raison que le système de financement n’est pas le même dans tous les pays et il n’existe même pas dans certains pays telle que la Chine.
Oui, c’est un financement de 500 milliards qu’il faut trouver. Ce financement sera compensé par :

  • Le développement massif des exportations
  • La suppression des charges sur les fonctionnaires, à raison de 100 milliards l’année
  • La suppression de ce qui pèse lourdement sur la Sécurité Sociale avec pour cause les grandes maladies ; nous pouvons aujourd’hui les supprimer, les éradiquer. Cela représente plus de 100 milliards à elles seules. Et je n’oublierai pas le nombre d’heures de travail perdues et payées par la Sécurité Sociale à raison de 200 milliards l’année
  • La CSG, qui est certainement l’impôt le plus juste et qui, du fait de l’augmentation de la production, permettra de retrouver les 100 milliards manquants.

Il faut faire vite, Monsieur le Président : nous ne pouvons continuer à accroître la dette et il n’est  pas question pour moi d’augmenter quelque taux d’impôt que ce soit.
Il vous appartient, Monsieur le Président, de convaincre les syndicats du bien-fondé de cette solution qui n’est autre que la TVA Sociale envisagée par le Général de Gaulle. Ce sera une TVA Sociale sans augmentation d’impôt.
Monsieur le Président, la solution que je vous propose résout aussi le problème des retraites qui, dans le dispositif actuel, vous imposera sans cesse de nouveaux processus, tant pour l’augmentation des années effectuées que pour la durée des retraites.
Dans ma solution, parvenir à ce que nous puissions vivre tous en pleine forme, en supprimant toutes les maladies, et jusqu’à 120 ans, doit être prise en compte. On ne vieillira plus comme aujourd’hui.

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