Des veaux – des ânes

Le Général de Gaulle prenait les Français pour des veaux. Monsieur Macron ne prenez pas les Français pour des ânes !!!

Ce n’est pas parce que vous être le premier, peut-être, le plus instruit, peut-être, le plus intelligent, sûrement, qu’il faut prendre les Français pour des ânes.

Non, le monde entier ne sera pas au service de la France. Ces temps-là sont du passé. Nous avons tout fait pour réveiller le monde mais, aujourd’hui, c’est le monde qui nous attend de l’autre côté de la rue et rappelez-vous bien que c’est ceux à qui on a le plus donné qui seront les plus grands adversaires.

L’homme est ainsi fait : quand on ne lui donne rien, il se plaint et quand on lui donne tout, il ne veut pas qu’on le lui rappelle. En fait, c’est souvent par intérêt qu’on lui donne ; il ne faut pas attendre de retour d’ascenseur.

Monsieur le Président : autour de vous, dans les pays qui  nous entourent et au-delà des mers, il y a des Présidents qui nous reprochent notre passé car ces pays-là, on leur a souvent beaucoup donné et ils ne veulent pas qu’on le leur dise.

Difficile équilibre ; serait-ce la loi du plus fort ? Non, rappelez-vous bien que c’est la loi de la nature qui triomphera si on ne la maîtrise pas ou si l’on ne se protège pas.

Les envolées, les atterrissages dangereux de la bourse, la naissance du pouvoir d’achat à crédit, une indépendance oubliée, une liberté plus que relative : ce n’est pas ce qu’on attend d’un Président de la République.

Monsieur le Président, ce que l’on attend de vous, c’est de pouvoir vivre en bon père de famille et non dans la folie ou l’orgueil et, pour ce faire, l’humilité reste le maître-mot pour nos dirigeants.

Un peuple comme le nôtre ne se considère jamais comme des ânes que l’on charge sans cesse sous le poids des charges sociales, inégales d’un pays à l’autre, mais plus encore, sous les mensonges et les couleuvres que l’on veut nous faire avaler. Les beaux discours ne suffiront pas.

La crise est devant nous et vous en connaissez la cause. Alors, faisons en sorte qu’au moins le Président nous protège des assauts de la  nature. Car l’âne n’oubliera jamais. Faisons attention à la reculade de l’âne pour faire voler un système en éclat un jour où personne ne s’y attendra.

C’est pourquoi je vous propose un nouveau monde pour une nouvelle vie plus longue et en pleine forme dans la joie et le bonheur et dans un avenir certain.

Il va falloir choisir, Monsieur le Président. Votre peuple attend.

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