Dans un contrat, fut-il international…

Un contrat international relatif à des produits alimentaires ne peut être signé qu’en respectant les normes, celles destinées à protéger nos vies, les mieux disantes des deux pays. Faute de cette clause, le contrat sera nul.

Le symbole est fort, le retour de bâton peut-être tout aussi fort !

On peut honorer un contrat… seulement s’il est honorable !

On ne peut faire un contrat agricole sans ces normes et avec seulement, en toile de fond, la vente d’avions. Le CETA, ce n’est que cela…

Refuser cette clause du contrat qui ne serait plus équilibré est une trahison pour les cultivateurs français et il ne faudra pas s’étonner que la réaction soit vive et juste si un tel contrat était signé.

Je m’étonne que le Président de la République n’ait pas imposé ces normes, que ce soit pour la viande bovine ou pour les produits céréaliers alors qu’on est si attaché aux normes imposées aux cultivateurs français.

Ne pas respecter ces normes est automatiquement un contrat léonin qui n’observe pas les lois françaises de la concurrence. Le consommateur français n’a pas l’intention de manger des produits qui ne respectent pas les normes françaises. Oh ! je sais que l’absence de traçabilité sera monnaie courante… et condamnable.

Je crains que de tels manœuvres ne soient aussi sous le contrôle de la Haute Finance et que la santé ne soit vraiment bien loin derrière. L’argent est toujours la bonne raison et ne considère pas la vie comme préoccupation morale.

On s’étonne que des permanences électorales soient saccagées : ce n’est pas acceptable et condamnable. Mais n’est-ce pas un moindre mal compréhensible ?

La trahison, en temps de guerre, c’est l’exécution. Il est vrai que plus aucun de ces Députés n’a fait son service militaire et qu’ils n’en connaissent pas les conséquences.

De toute manière, on ne sauvera pas l’industrie en détruisant l’agriculture. C’est un marché de dupes sans intérêts, ni français, ni internationaux.

Ne prenez pas les Français pour des veaux, surtout les agriculteurs. Ce seront des taureaux qui seront lâchés dans les rues de Paris et les forces de l’Ordre ne feront pas le poids. C’est la vie des agriculteurs qui est en jeu.

Ces taureaux pourraient bien être lâchés lors de la réunion du G20 à Biarritz. Je voudrais voir la tête des dirigeants et leur courage face à cette meute.

Il est malheureux qu’en France, ce qui est fait d’une manière paisible ne porte pas de fruits même quand il s’agit de l’alimentation des Français. Il est vrai qu’il est plus facile de trouver, entre quatre murs, les moyens de s’endetter davantage et de casser la tirelire de nos enfants.

A chaque fois que j’ai cassé un monopole, j’ai été obligé de franchir certaines limites déontologiques.

La France s’efforce d’apporter de nouvelles solutions, de nouvelles normes indispensables au mieux vivre alors que beaucoup d’autres ne cherchent même pas à en fixer. Et, à chaque fois, que ce soit quand j’ai cassé les monopoles, que ce soit quand les agriculteurs se plaignent : c’est toujours la puissance de l’argent qui est en cause.

Mais en voulant faire plaisir à tout le monde, c’est tout le monde que vous avez contre vous.

La parole officielle

On peut retrouver la vidéo officielle du CETA.

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