On brûle l’épargne des Français par les deux bouts

1 400 milliards d’euros, c’est l’épargne des Français. Décidément, on veut prendre l’argent là où il est. Mais pour que faire ? Pour combler la dette de la France au niveau de 2 300 milliards ou pour produire de l’argent, des richesses nouvelles ?

Pour l’épargne des Français, que n’est-on pas prêt de faire

Quand on aura épuisé cette épargne qui représente l’économie des Français, que fera-t-on ? On vient de leur prendre déjà 1,7% de CSG supplémentaire au 1er janvier 2018. Ce sera autant qu’ils n’économiseront plus.

Décidément, on brûle la chandelle par les deux bouts.

Et si l’argent qui est donné aux pays émergents était transformé en investissement avec obligation de résultat ? Y compris en Afrique. Ce serait déjà un début productif.

Ne distribuons pas d’argent sans savoir ce qu’il devient.

Aujourd’hui, le chômage et ce qui y est attenant coûtent très chers. Il faut rentabiliser cet argent en baissant les prix de 15%, en transférant les cotisations sur le budget de l’Etat et en augmentant le pouvoir d’achat.

Tout ceci pourrait sécuriser le travail par de nouvelles commandes à l’exportation et, dans ce domaine, on sait ce qu’il faut faire.

Je n’ai rien contre le fait que l’on puise dans le bas de laine des français mais seulement quand l’Etat aura décidé de faire son travail. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. On dépense de plus en plus ; on ne fait donc aucune économie, et c’est toujours à fonds perdus.

Il est temps de se rappeler la fable de la FONTAINE, Le laboureur et ses enfants : « un trésor est caché dedans ». Je ne pense pas que la FONTAINE ait été taxé de fou, loin de là.

Le Laboureur et ses Enfants

Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.

Jean de La Fontaine

Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement.

l'épargne des Français

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