L’Europe ne peut profiter de la France à ses dépens

Pourtant, la France, avec ses charges sociales sur le travail, devient le maillon faible de la concurrence en Europe, au dépend de sa propre population.

Non ! Trop c’est trop, la France ne peut être traitée comme la vache à lait de l’Europe. Elle ne peut non plus être à la traîne de l’Allemagne ; et pourtant, nous avons besoin de conserver l’Union européenne. Comment faire ?

Une solution simple pour la France

Comment voulez-vous avoir une France compétitive, y compris évidemment sur ses produits agricoles, avec des cotisations sociales qui pèsent sur le coût du travail du double de celles de la Hollande, de l’Espagne, du Danemark ou de l’Allemagne ?

Cela ne peut perdurer. Le principe est simple. Il faut solutionner cette situation en transférant toutes les cotisations sociales en dehors du coût du travail.

On parle souvent de la compétitivité de l’Allemagne mais il faut le savoir, les ouvriers français sont tout aussi compétitifs que les ouvriers allemands ; la donne est simplement faussée par ces cotisations imputables au travail qui alourdissent la situation financière de nos entreprises, de nos collectivités. Les Allemands ont déjà fait de même pour relancer leur propre machine économique, qu’attendons-nous ?

Il faut y mettre de l’ordre rapidement si l’on veut conserver l’existence même de l’Europe à terme. C’est une évidence. Et pour se faire, le plan TRES est une solution unique qui est déjà détaillé. Il s’agit d’un plan de Transfert de toutes les cotisations sociales vers le budget de l’Etat pour établir une relance Economique et Sociale. Ce transfert implique ce que l’on appelle – à tord – la TVA sociale. C’est un espoir pour la relance de notre pays. C’est un espoir qui permet une hausse de 34% de pouvoir d’achat pour les Français au SMIC, une hausse des retraites et des pensions. C’est un espoir qui permet également le désendettement de la Nation comme des collectivités locales… Il est temps d’agir…

Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.

France TVA sociale

2 réflexions au sujet de “L’Europe ne peut profiter de la France à ses dépens”

  1. Il ne faut pas basculer toutes les cotisations vers la TVA. Ce ne serait d’ailleurs pas très réaliste. Du point de vue théorique, je conseille de ne basculer que des cotisations dites “contributives” c’est-à-ire des cotisations qui ouvrent des droits à percevoir du salaire différé : retraite, remboursement du salaire par l’assurance maladie, assurance chômage. En effet, il s’agit bien alors d’un coût de production effectivement inclus intégralement dans le prix et il n’est donc pas illégitime de le basculer vers la TVA, ce qui fait office de dévaluation interne. La bonne cible me semble être de s’attaquer au régime général des retraites qui pourrait tout à fait être pris en charge par la TVA. Pour cela, il serait possible de supprimer la CVAE mais de la remplacer par une taxe sur les services touchant uniquement le tertiaire et le BTP mais exactement à hauteur pour ces entreprises des cotisations du régime général qu’on supprime. Pour complémenter le financement de ces retraites (car ça ne suffirait pas à cause des secteurs primaire et secondaire hors BTP), on pourrait augmenter la TVA sur les produits (jusqu’à 5 points, puisque les pays scandinaves ont un taux à 25). Pour éradiquer – par contre – les cotisations non contributives, il faut basculer sur l’impôt direct (la CSG) car il s’agit de la solidarité qui doit être payée par des rentiers ou des retraités comme par les travailleurs (famille et minima sociaux, remboursement des soins). Si par contre on introduit le revenu universel, on voit que la CSG du smicard est alors entièrement remboursée. Au final, avec ces deux dispositifs on peut baisser de façon très importante les coûts salariaux super bruts notamment entre 1 et 2 SMICs.

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    • Votre commentaire est parfaitement étayé sur les principes et dans sa forme. Il va dans le même sens que nous souhaitons.
      Toutefois, nous ne proposons pas le transfert des charges dans le seul intérêt des salariés mais dans l’intérêt des tous les Français, et tout spécialement de ceux qui n’ont pas de travail, et pour les retraités. C’est une question pour nous d’équité.
      Pour ce faire, il faut financer 240 milliards chaque année, c’est le coût de la Sécurité sociale en France, et 30 milliards supplémentaires nécessaires pour augmenter les retraites de 10% sans de nouveaux déficits.
      C’est pourquoi rien n’est possible :
      – sans éradiquer totalement le chômage qui coûte entre 40 et 50 milliards à la France, par des commandes internes et externes (exportations) ;
      – sans accroître massivement le pouvoir d’achat de la totalité des Français afin de créer la demande et donc la création de ressources de TVA, et augmenter l’impôt sur le revenu par l’augmentation massive du revenu ;
      – sans accroître les profits des entreprises, pour augmenter la recette de l’Etat via l’imposition sur les bénéfices ;
      – sans une baisse massive des prix pour accroître nos exportations, et donc nos commandes.
      La hausse de la CSG de 3% et de la TVA de 4 à 5% est nécessaire pour compléter le financement de la Sécurité sociale et des prestations familiales.
      Je vous remercie de vos remarques, elles sont sincères et pertinentes, mais le transfert du financement de la Sécurité sociale ne doit pas créer de nouveaux déficits.
      Le problème des retraites que vous soulevez se résoudra plus facilement avec un pouvoir d’achat accru de 22%. Et de toute manière, il faudra unifier toutes les retraites du privé, des fonctionnaires, des élus et des militaires. Ce sera compliqué mais, avec la volonté, rien n’est impossible.
      Merci encore pour vos remarques.
      Michel LECLERC

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