D’ici vingt ans, la consommation de Doliprane pourrait chuter de 90 %.
En régulant les phénomènes naturels responsables de nos souffrances, ce médicament deviendra presque inutile. Il en ira de même pour de nombreux vaccins et traitements chimiques.
L’industrie pharmaceutique perdra sa centralité, tandis qu’une nouvelle ère s’ouvrira : celle de l’industrie de la régulation.
Pour répondre aux besoins de l’humanité, il faudra produire près de 2 milliards de régulateurs, soit plusieurs dizaines de millions par an.
Un jour, il y aura plus de régulateurs que de réfrigérateurs ou de téléviseurs. Le bien-être prendra enfin le pas sur la maladie et la vieillesse.
Et ce futur… commence dès maintenant.