La Silicon Valley est le centre de recherche le plus connu au monde mais il ne s’est jamais penché sur les mécanismes de la vie et encore moins sur ce qui la détruit.
Va-t-on faire de la vie un serviteur de la science ou va-t-on faire de la science un serviteur d’une vie où l’homme ne craindra plus la nature dévastatrice ?
Il ne faut pas que la science devienne plus dévastatrice de la nature ou, du moins, de l’une de ses faces.
Essayons de nous rapprocher le plus possible d’une forme d’éternité en sachant parfaitement que l’homme aura beaucoup de mal à réguler toutes ces constantes visibles et invisibles, ressenties ou non ressenties.
Faire un bout de chemin sur cette voie résoudrait tellement de problèmes de notre société. Mais l’homme le mérite-t-il ?
Essayons tout de même, je dirais presque gratuitement, de nous assurer une autre vie, plus longue et en, pleine forme.
Et tout cela est possible aujourd’hui.
L’homme mérite-t-il sa vie et sa liberté ?
L’homme croit souvent pouvoir jouer avec sa vie : il se croit éternel. Mais qu’est-ce que l’homme aujourd’hui sans l’intelligence de vouloir la conserver ?
L’homme croit pouvoir conquérir sa liberté par les armes. En fait, il fait le vide autour de lui. C’est lui qui se prive de sa liberté, non pas par les armes mais par les éléments destructeurs de la nature.
Avant de dire que c’est irréaliste, il va falloir accepter l’évidence.
Aujourd’hui, l’homme n’a respecté que les constantes ressenties, le chaud, le froid, l’humide, mais il oublie les constantes invisibles et non ressenties.
L’homme pense pouvoir dominer la nature : il n’a pas tout à fait tort. Mais il n’utilise pas les moyens nécessaires pour défier cette nature hostile. Et son incrédulité lui fait refuser l’évidence.
Pour mériter quelque chose, il faut déjà le souhaiter.