Ce n’est pas à Monsieur Zelenski d’être flexible mais à l’envahisseur, à Monsieur Poutine, l’usurpateur, le voleur d’enfants, le tueur en série.
Monsieur Trump aurait-il un penchant pour Monsieur Poutine ? Il refuse toujours d’envoyer ses GI et nous aussi.
Monsieur Poutine dénonce l’envoi éventuel de régiments européens en Ukraine. Mais lui, il accepte des régiments coréens et l’aide de la Chine… !
L’Europe se doit d’envoyer des troupes, tout de suite, avec des commandos de professionnels, des hommes de métier, des pilotes de drones. Dans cette guerre, un professionnel vaut dix appelés. La guerre est un métier. Le bricolage n’a pas droit de cité.
Il faut repousser les Russes au-delà de leurs frontières avec l’Ukraine et ce, avant toute discussion de paix. On ne parle pas de paix quand on pilonne un autre pays avec des bombes.
Envoyer en Ukraine 200 000 professionnels, c’est l’équivalent de 2 millions d’appelés. Malheureusement, demain, ce n’est pas 200 000 professionnels qui suffiront : il faudra y ajouter deux millions d’appelés.
Monsieur Trump ne veut plus dépenser un iota. Il veut simplement profiter d’un marché en armes et munitions, payé par les Européens. Monsieur Trump, c’est l’argent, Monsieur Poutine, c’est l’ambition de la grande Russie territoriale et ce, à n’importe quel prix.
Un million ou deux de morts, n’est pas le problème de Monsieur Poutine.
L’Ukraine est notre bouclier. Lâcher l’Ukraine, c’est inévitablement une troisième guerre mondiale à l’horizon.
Mais, comme toujours, on commencera à y penser quand les agresseurs seront aux portes de Paris, de Rome ou de Berlin.
Non, il n’y aucune flexibilité à demander à Monsieur Zelenski. Il faut détruire le prédateur. Et c’est à nous, Européen, que revient cette tâche. Que ce soit aujourd’hui ou demain, la solution restera la même : mettre fin à Poutine.
L’Etat se doit d’être le moteur
L’Etat se doit d’être le moteur, le propulseur et non l’Etat providence.
Il n’y a pas assez d’ingénieurs et de techniciens au gouvernement. On parle beaucoup, on agit peu.
L’Etat se doit d’être le réacteur de la nation. L’Etat doit prendre des risques et aider ceux qui en prennent. Aujourd’hui, l’Etat se contente de gérer un lourd passé.
Je ne parle même pas de la recherche qui est quasiment inexistante et qui coûte très cher. L’Etat se doit d’être aux avant-gardes. Il doit éviter au lieu d’avoir à réparer les dégâts.
La recherche se doit d’affronter l’infiniment petit et l’invisible : ce n’est pas le cas aujourd’hui. Et pourtant, ce sont ces deux éléments-là qui redonneront à la France et à l’Europe le moyen de revenir en tête de peloton des économies.
Aujourd’hui, l’Etat se met à panser les blessés en jouant à l’Etat providence.
L’Etat se doit d’être, plus que tout autre, non pas un nid d’espions mais de visionnaires créateurs par le bon sens et par l’évidence.