La France n’était pas prête à la guerre.
Le Général de Gaulle avait tiré la sonnette d’alarme et avait demandé la construction de blindés.
Les situations ne sont pas tout à fait les mêmes, à ce jour, mais peut-on y remédier ?
C’est un oui sans restriction.
Il faut simplement le vouloir quel qu’en soit le prix.
Nous avons les moyens industriels pour doubler, voire tripler, nos productions d’armes et de munitions.
Mais la France a toujours un train de retard…
Il n’y a plus une minute à perdre, pas seulement pour aider l’Ukraine mais aussi pour faire barrage au boucher russe.
Si le bouclier ukrainien venait à disparaitre, la porte serait grande ouverte à la Russie pour envahir l’Europe.
Compter uniquement sur les Etats-Unis pour y parer ne me semble pas raisonnable tant que Monsieur Trump sera au pouvoir.
Aujourd’hui, on a des Rafale, on a des sous-marins nucléaires mais apparemment, on n’a pas de munitions.
Je ne parle pas des ogives nucléaires car cela semble être exclu du champ de bataille.
Est-on prêt à fabriquer des missiles et des drones par centaines de milliers, quitte à réquisitionner une partie des usines Renault ?
- Oui, il faut se mettre en industrie de guerre.
- Oui, il faut rétablir le service militaire d’une année, pour tous.
- Oui, il faut que tous les Français, de 18 à 40 ans, puissent faire un mois de formation militaire avec les nouvelles armes.
- Oui, il faut être prêt à toute éventualité et ce, quel qu’en soit le prix et les critiques qui pourront se présenter.
Qui paye ses dettes s’enrichit
C’était l’adage d’autrefois. Aujourd’hui, face à l’inflation : qui s’endette, s’enrichit. C’est le cas de la France.
L’inflation sur tous les produits de nécessité est proche de 5% au minimum et la dette ne coûte que 3% l’an. Autrement dit, le coût de la dette est compensé par l’inflation.
En revanche, s’endetter entraîne une dépendance et risque d’être dangereux si l’on n’y prête pas attention.
Aujourd’hui, tout se prépare pour une nouvelle guerre mondiale. Pour ce faire, les budgets ont quadruplé, voire multiplié par dix en Russie.
Hier, on pleurait pour augmenter le SMIC, aujourd’hui, l’argent ne manque pas pour la guerre.
Et la France, comme les autres pays européens, continue à vivre sans s’inquiéter.
Il va falloir, malheureusement, se mettre au goût du jour et restreindre nos besoins.