L’image des grandes écoles

Chaque année, dans chaque promotion qui sort des Grandes Ecoles, il y aura une dizaine de petits génies et il y a tous les autres qui vont se servir de l’image, de la renommée, de la Grande Ecole, pour se faire une place au soleil.

Certaines de ces places sont d’ailleurs attribuées d’office à certaines administrations.Ce sont des hommes ou des femmes compétents que l’on retrouvera dans les Ministères et à la Direction des Grandes Ecoles.

Autant les 10 premiers de chaque promotion, qui sont certainement des petits génies, vont faire avancer le système, autant les autres vont vivre sur la seule renommée de l’Ecole dont ils sortent.

L’école est nécessaire, indispensable même, mais pour ce qui est du génie : on l’a ou on ne l’a pas. On le cultive ou l’on se contente d’en profiter.

A l’école, on doit apprendre, certes, dans beaucoup de matières mais surtout on doit apprendre ce qui n’existe pas dans les livres et qui sera pourtant l’avenir. A l’école, on parle davantage du passé que des découvertes, que des innovations au service de l‘homme.

Je ne rabaisse personne mais certains n’y font guère merveille pour être à un poste auquel ils ne comprennent rien ou si peu. Ils oublient le travail au profit de leur bien-être. Ils sont devenus des privilégiés, en général intouchables et très bien payés.

Le pouvoir politique a toujours peur de les avoir comme ennemis. Un pouvoir qui vit dans la peur, dans l’intérêt personnel, dans l’intérêt général qu’ils ne connaissent même pas, le peuple qui est la vache à lait qui va les nourrir ; un peuple qui va être trait deux fois par jour par l’impôt.

Oui, je suis Gaulliste mais pas pour moi ; pour tous, dans l’intérêt général.

C’est tout notre système scolaire : petites et grandes écoles qu’il faudra, je pense, revoiret donnerun vrai diplôme à ceux qui le méritent et non pas d’office.

Dans nos écoles de médecine, on apprend évidemment les tenants et aboutissants du corps humain mais apprend-on à chercher les causes des maladies qu’il va falloir soigner et plus encore éliminer ?

Pour beaucoup, on oubliera le serment d’Hippocrate, et on aura pour seule raison de vivre, de s’enrichir.

En fait, ils entrent dans un monopole que l’on appelle les classes intermédiaires.

La clause de numerus clausus qui a permis de préparer de nouveaux médecins ne suffira pas il faudra aussi peut-être demander aux professeurs de les former à ce qu’ils ne savent pas encore et d’apprendre à chercher, à constater, à oser.

Ce ne sont pas les jeunes médecins qui sont en cause, car on leur a appris le passé. Ne faudra-t-il pas leur apprendre l’avenir ?

Ne pensez-vous pas que ma découverte aurait dû être l’œuvre d’un chercheur ou d’un médecin ? Trouver la cause de toutes les grandes maladies et des cancers n’était pourtant pas quelque chose d’impossible.

Je ne suis pas un génie, et loin s’en faut, mais j’ai toujours défendu l’intérêt général, souvent à mon détriment et, une fois encore, en découvrant la cause des cancers et des grandes maladies, moi, le croque-mort, je vais réduire le nombre des décès de plus de 30 %.

Rien que cela devrait être crédible aux yeux de tout le monde et surtout de nos dirigeants. Mais est-ce bien dans leur optique ? Dans leur intérêt ?

C’est 720 morts chaque jour en France qui décèdent suite à un cancer, une grande maladie. Ce n’est pas rien ni du point de vue social, ni du point de vue humain, ni du point de vue économique.

Reporter de 20 à 30 ans la tristesse des familles le jour d’un décès car, tôt ou tard nous quitterons ce monde. Mais, à partir du moment où l’on est en pleine forme, personne n’est pressé de partir.

Tout ceci est valable en médecine, mais tout autant en médecine que dans le commerce, dans la recherche.

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