L’énergie

Il faut voir les choses telles qu’elles sont aujourd’hui, telles qu’elles seront dans dix ans.

L’utilisation du pétrole va devenir l’exception pour les transports, pour le chauffage, pour l’industrie. Le nombre des raffineries va être divisé par quatre. Des industries nouvelles seront de retour sur notre territoire. Nos exportations militaires vers les pays pétroliers seront largement réduites.

Bref, il va falloir trouver le moyen de produire le double de KW, voire le triple, par rapport à aujourd’hui. Les éoliennes ? Pourquoi pas. Les panneaux solaires ? Pourquoi pas. Mais ce sera loin, très loin, d’être suffisant.

Je demande aux écologistes d’oublier pour l’instant la destruction des centrales nucléaires existantes et d’accepter la construction de plusieurs centaines de mini centrales au thorium, comme au Canada.

Ces centrales seront construites tout près des centres de consommation afin de réduire les pertes de charge des transformateurs et des lignes aériennes.

Messieurs les écologistes, ces centrales ne seront d’aucun risque et n’auront pas besoin d’une rivière pour les refroidir.

Oui, de deux solutions il faut appliquer la moins dangereuse mais le risque zéro n’existe pas et il n’est pas certain que les éoliennes et les panneaux solaires soient plus écologiques que les centrales nucléaires au thorium.

Les événements qui viennent de se produire vont nécessiter le retour en France de toute une partie de l’industrie mais a-t-on aujourd’hui l’énergie pour ce faire ? C’est beaucoup moins sûr.

Etre tributaire, être dépendant, semble être aussi la devise des écologistes… !!!

Et pour voir le retour de tous ces industriels, il faut leur en donner les conditions nécessaires par un coût de travail acceptable et par une énergie dont le prix sera divisé par dix.

Le coût du travail et celui de l’énergie, c’est 50% du coût des produits réalisés et c’est à ce moment-là seulement que nous pourrons nous battre sur le marché de la mondialisation. Retrouver notre indépendance, retrouver le chemin des exportations, retrouver notre compétitivité, n’est qu’au prix d’un coût de travail raisonnable et d’une énergie bon marché. A moins d’un miracle, nous ne connaissons pas d’autre énergie, à ce jour, que le nucléaire, pour être compétitif.

L’écologie n’est pas seulement un mot. L’écologie, c’est aussi notre indépendance, c’est aussi notre possibilité d’exporter. Le mot « écologie » en lui-même n’est pas mystérieux. Il doit être réaliste, il doit permettre d’accroître le pouvoir d’achat de tous les Français et surtout en mettant fin, que ce soit en médecine comme dans les cultures, à l’utilisation de produits chimiques. Les solutions, nous les connaissons, et les Français n’ont pas à être le jeu des laboratoires. Il y a vraiment autre chose à faire. Découvrir, en médecine comme dans l’industrie, ne fonctionnera que par une méthode simple. Oui, la simplicité est la plus belle découverte qui existe. Elle est aussi la plus économique, en médical comme en industrie. C’est ce que je propose

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