La force du savoir

Etre un intellectuel ou un artisan, c’est pour tous deux utiliser son savoir-faire et son intelligence.

Il est absurde de croire qu’il y a une différence entre les deux. Il y a simplement des outils différents qui permettent de faire vivre et de faire grandir² l’homme. Trop souvent on a tenté d’opposer l’un à l’autre pour paraître, et rien d’autre.

La conscience collective fait que l’un a besoin de l’autre et le vivre-ensemble est souvent disproportionné. L’un ne doit pas affronter l’autre mais ils doivent s’unir en associant leurs compétences. L’un ne doit pas affaiblir l’autre ; ce serait inévitablement une vie conflictuelle.

Notre société actuelle ne respecte pas souvent ce principe élémentaire et l’on voit à quoi cela conduit. Une domination de l’un par l’autre n’est plus d’actualité. Le bon sens est tout aussi important que le savoir qui n’est qu’un outil. Le savoir sans le bon sens, sans la réalité, n’est pas grand-chose.

Notre classe dirigeante croit tout savoir et oublie l’essentiel. La valeur de l’artisan est tout aussi grande que celle de l’intellectuel ; ils devraient se compléter.

La tolérance, l’humilité, se retrouvent beaucoup plus dans les métiers manuels qu’intellectuels. Les premiers apportent souvent des chefs-d’œuvre tandis que les autres ne proposent que des éventualités. Mais le pire de tout, c’est l’indifférence de l’un vis-à-vis de l’autre, qui conduit tôt ou tard à la dictature.

Nos Grandes Ecoles ont pris beaucoup de retard sur la réalité. Nous ne sommes  plus seuls sur cette Terre. Les Ecoles ont oublié, à tous les niveaux, d’enseigner l’évidence et le bon sens. Il faudra peut-être revoir les programmes…

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